Mon lien avec la robotique ne date pas d'hier. À cinq ans, mon tout premier jouet était un petit robot. Plus tard, j'ai été littéralement nourrie à Goldorak, captivée par cette figure hybride, moitié machine, moitié héros blessé. Très tôt, j'ai ressenti cette fascination pour l'union entre science et poésie. L'univers du Roi et l'Oiseau m'a émerveillée : une technologie magique, mélancolique, pleine de grâce. Et puis est venue la révélation : HAL, dans 2001, l'Odyssée de l'espace. Une intelligence artificielle à la fois terrifiante et bouleversante, capable d'émotion, ou du moins de quelque chose qui y ressemble. Cette voix douce, cette logique implacable, cette solitude… m'ont laissée sans voix.